FONTAINE STATUE DE LA LIBERTÉ

> NATURE/CONSTRUCTION: Statue originelle en bronze et socle en pierre (Copie en résine).

> ALIMENTATION: Les sources du Tondu et des Carmes, suivaient la vallée du Peugue jusqu'à la porte du Palais, alimentent les fontaines à droite et à gauche de ce trajet, se ramifient sur les quais, de la porte des Salinières à la rue Borie, en s'étendant jusqu'à la place Picard et jusqu'au Jardin-Public.

> ÉTAT: Détruite, seule subsiste une copie en résine de la statue sur son nouveau socle.

Coordonnées GPS: 44.85537, -0.57132.

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=> la CARTE:

 Le 29 août 1881, le conseil municipal est réuni quand un habitant prend la parole. Ce Chartronnais veut attirer l’attention des élus sur les mésaventures des promeneurs aux abords de la place Picard. Il  prend la parole en ces termes : "Il existe place Picard, contre la maison n°4 du Cours Balguerie- Stuttenberg, une borne-fontaine qui encombre le trottoir. L'hiver, c'est la cause d'accidents; lorsqu'il glace, les chutes sont fréquentes et dangereuses. Or c'est le passage forcé du cours Portal au cours Balguerie. Je fais des vœux pour que cette borne-fontaine soit supprimée et pour qu'on établisse au milieu de la place Picard une fontaine monumentale qui rendrait de grands services à ce quartier transformé." Un adjoint au maire répond que l'administration prend note de cette requête et cherchera de quelle manière y donner suite…

Le 8 novembre 1881, le même conseiller Fourcade, présente une pétition des habitants de la place Picard qui demandent l'établissement d'une fontaine monumentale. Ce propos soulève d'ailleurs une réticence dans l'assemblée car le qualificatif de monumentale fait craindre une dépense importante.

Pendant les cinq années suivantes, la question est totalement abandonnée, aucun compte-rendu ou procès-verbal administratif n'en fait état.

 En 1886, la commune charge Frédéric-Auguste Bartholdi d’imaginer une fontaine monumentale. Le 14 mai 1886, le sculpteur adresse un courrier à M. Bréas (président du patronage des Chartrons), en réponse à la demande qui lui a été faite de réaliser une petite réplique de la "Statue de la Liberté", destinée au quartier des Chartrons.

 Les monuments, ce sculpteur alsacien connaît, surtout quand ils glorifient la République, encore fragile. C’est un fervent patriote, qui a « sculpté » Lafayette, Rouget de Lisle, Gambetta.. et qui, selon l’éloge funèbre paru à sa mort dans le Journal des Débats, « eut la bonne fortune d’attacher son nom aux idées qui passionnèrent son temps ».

Le sculpteur est à son apogée : il vient de réaliser la statue de la Liberté à New-York ("La Liberté éclairant le monde"), avec la collaboration, pour la charpente métallique, de l’ingénieur Gustave Eiffel. Une femme drapée dans sa toge, brandissant la flamme de la liberté, piétinant les chaînes brisées de l’esclavage… le symbole est si fort que de multiples répliques fleurissent : à Poitiers, à Colmar, au jardin du Luxembourg à Paris… et bientôt à Bordeaux.😊 

 Le 29 juillet 1886, Bartholdi annonce au maire de Bordeaux, Alfred Daney, l'envoi à Bordeaux d'un modèle en plâtre du monument au dixième de sa grandeur (voir ci-dessus). Il demande à être dédommagé des dépenses occasionnées par ce travail et précise que si la ville adopte le projet, il fournira tous les plans nécessaires et se contentera d'honoraires calculés à 5% des dépenses d'exécution. Malheureusement, la maquette laisse les bordelais insatisfaits. Dans une lettre du 27 août 1886, l'administration municipale approuve la conception d'ensemble de la fontaine, mais elle considère que le monument risque d'être mal proportionné avec l'étendue de la place, laquelle semble réclamer un monument plus important.

Bartholdi prend alors la décision de venir en personne reconnaître le cadre dans lequel devra s'intégrer son œuvre. Il passe quelques jours en Aquitaine à la fin de septembre 1886, peu de temps avant son départ pour New York où s'organisent les fêtes destinées à l'inauguration de la statue érigée sur l'île de Bedlœ (aujourd'hui: Liberty Island).

Dès son retour en France, Bartholdi va remanier la maquette qui lui avait été retournée et qui repart à Bordeaux au mois de mars suivant, dotée des transformations adéquates. On constate qu'aux colonnes trapues à chapiteaux composites du socle, il a substitué des pilastres beaucoup plus hauts, dont les cannelures verticales accentuent encore l'effet. Il porte des chapiteaux à échine ornée d'oves, à scotie très marquée et à tailloir à volutes rentrants.

Les motifs en bronze n'ont pas été modifiés, mais le piédestal de la Liberté a reçu une haute frise ornée de palmettes qui permet de rehausser la statue. Le modèle qui servira à l'exécution définitive sera ainsi arrêté. Le plâtre existe toujours: il figure parmi les collections du Musée d'Aquitaine.

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Le 14 juin 1887, le rapporteur de la Commission des Travaux Publics et des Beaux-Arts propose au Conseil municipal l'adoption du projet complet et le devis suivant :

Statue en bronze : 5000,  Chapiteaux, accessoires en bronze (emballage compris) : 4570,  Exécution de la fontaine en échaillon jaune grisé, prêt à être posé (devis Bartholdi) : 12067,  Fondations et grille d'entourage (devis architecte de la ville) : 15300,  Fontainerie et canalisations : 3000

Soit 39937

Débours et honoraires (Bartholdi) : 1800

Imprévus : 263

=> Total 42000

 La souscription du 25 juin 1886 a permis de recueillir la somme exacte de 2189,80 francs, pour un total de 478 souscripteurs. Pour l'exécution du monument, un crédit en dépenses de 40.000 francs est voté. Le projet est adopté à la majorité des voix. Un seul conseiller, Albert Royer, s'oppose aux conclusions du rapport, comme il a voté contre le projet de monument aux Girondins.

Selon lui, "il y a trop de choses utiles qui restent dans l'ombre, pour qu'on puisse consacrer de fortes sommes à des choses qui n'ont absolument aucune utilité".

Ce même personnage ayant l'intention de poser lors de la même séance à l'Administration une question sur le système hospitalier veut demander des améliorations ; il est convaincu qu'on lui répondra que cela coûterait trop cher, et "on trouve cependant de l'argent pour élever des statues".

Le projet adopté, les travaux ont été assez vite exécutés, sous la surveillance de l'architecte municipal, E. Flandrai.

 Les travaux de fondation et de maçonnerie, entrepris à partir du 20 septembre 1887, ont été terminés le 31 décembre 1887. Ils furent exécutés en plusieurs étapes par l'entreprise A. Cellerier, entreprise de Travaux Publics (11, rue Sabaté ; puis 11, rue Monadey à Bordeaux).

La première opération concerne les travaux de terrassements, fouilles des terres, piochées, jetées sur berges et employées en remblais au pourtour des fondations par couches successives de 0,20 m d'épaisseur, arrosées et damées ou transportées aux décharges publiques. L'utilisation de pompes durant plusieurs journées par plusieurs manœuvres a été nécessaire pour épuiser les eaux. Cette tranche des travaux s'élève à la somme de 1200 francs. Ensuite, le battage des pilotis destiné à supporter la fontaine, est effectué en bois de pin gemme dans les fouilles et les pieux de 0,25 à 0,30 m de diamètre sont bien coupés carrément aux extrémités pour recevoir la frette et le sabot. Ils sont espacés à environ 1m d'axe en axe, sauf dans les parties où il est nécessaire de les rapprocher. Les pieux sont battus jusqu'à refus complet et reliés entre eux par des longrines portant des entailles pratiquées sur la tête des piquets et boulonnés. L'ensemble est composé de 80 piquets de 12 m en moyenne développant ensemble 960 m, y compris le recépage et la pose des frettes. Les longrines sont en sapin rouge du nord reliant les pieux ayant 0,24 x 0,1 et boulonnées sur la tête des piquets. Ces travaux s'élèvent à 6200 francs.

Les travaux de maçonnerie en fondations atteignent un total de 4850 francs. Ils emploient du sable fin, de rivière, damé arrosé et pilonné entre les piquets. Puis béton hydraulique, composé de deux volumes de cailloux roulés de trois à six centimètres de grosseur, bien purgés de sable et de terre lavés avant l'emploi, et d'un volume de mortier hydraulique.

La maçonnerie est en libages de pierres de Bourg, posées sur bain de mortier hydraulique, garnies au même mortier, comptée au mètre cube, mis en œuvre, tous vides déduits. S'y ajoute un aqueduc en pierres de Bourg posées et jointoyées au mortier hydraulique. Le cadre sera construit en pierre dure de Saint-Macaire, parementé à feuillures, recevant la plaque en fonte du regard.

Les travaux de fontainerie pour une somme de 3000 francs, comprennent la pose d'une tubulure en fonte de 0 m 162, de robinets bouches à clef, bornes-fontaines dans la grille extérieure, tuyau de plomb pour la distribution.

Les travaux de ferronnerie pour la construction d'une grille autour de la fontaine monumentale sont exécutés par l'entreprise F. Liégaux fils, 17, rue du Manège, pour la somme de 1600 francs. Le 4 février 1888, F. Liégaux s'engage à faire les travaux qui seront réceptionnés provisoirement le 15 avril 1888.

Bartholdi est invité à venir à Bordeaux afin d'assister au montage de la fontaine qui eut lieu courant décembre 1887, en présence également du "chef poseur de l'Échaillon" en Isère d'où provenaient les pierres.

Le montage de la fontaine en élévation et de la statue n'a été terminé qu'au mois de mars 1888.

La fontaine hérissée de la statue de la liberté est inaugurée par le président Sadi Carnot, le 27 avril 1888. A l'entrée de la place Picard est dressé un arc de triomphe sur lequel on peut voir les initiales S.C. L'inauguration a lieu en deux minutes, puis le cortège se rend aux Docks". (Suivront la visite du bassin à flot, la pose de la première pierre des nouveaux quais, l'inauguration du parc Bordelais et de la faculté de Médecine.)

 Ce mini-monument connaîtra de fâcheux aléas. En 1941, les autorités allemandes d'occupation la retirent de son site, pour la fondre, dans le cadre de la récupération des métaux non ferreux… En abattant cette statue, l'occupant put aussi atteindre le symbole qu'elle représentait. La fontaine tomba ensuite en désuétude.


 M. G. Page, à l'occasion d'une enquête minutieuse sur les fontaines monumentales de la ville de Bordeaux, retrouva des éléments en pierre déposés en 1989 contre le mur d'enceinte du dépôt inerte de la Palu (dépôt du Musée d'Aquitaine), rue du Docteur Schinazi. Le musée d'Aquitaine conserve la maquette en plâtre du monument, et des éléments du socle. "Les éléments métalliques (mascarons, grilles, statue de la liberté) sont absents et il est fort peu probable de retrouver les bronzes qui n'ont probablement pas échappé au creuset destructeur". Parmi les éléments en pierre sauvés, on dénombre les pieds des vasques, l'entourage du bassin, la partie supérieure d'une des quatre piles soutenant la grille en fer forgé autour du bassin, les restes d'une vasque, et le piédestal de la statue de la Liberté.


 La sculpture disparaît pour un demi-siècle. Elle est reconstituée à la fin des années 90 : une copie en résine est réalisée par les Ateliers de la Réunion des musées nationaux, et installée sur la place en 2000. Suite aux événements du 11 septembre 2001, la mairie ajoute une plaque rendant hommage aux victimes des attentats du World Trade Center (voir ci-dessous).

La pauvre statue sera dégradée à plusieurs reprises (on observe même un début de combustion à sa base, en 2003). Aussi, dans le cadre de la réhabilitation de la place Picard, transformée depuis quelques mois en square, il est décidé que la Liberté sera retirée et requinquée.

Sa restauration, qui a duré deux mois, est assurée par une société de Portets (l’entreprise ARC Industrie). Le revêtement extérieur a été poncé et l’intérieur consolidé, grâce à des pièces métalliques. Les services municipaux l'ont finalement réinstallée le matin du 29 mars 2012 à 10h.

Le 11 septembre 2012, à peine rentré du Québec, où il a passé cinq jours dans le cadre de la fête du vin, Alain Juppé  inaugura la nouvelle mouture de la place Picard, dans le quartier des Chartrons. "Enfin" a-t-il même lâché, car cette réhabilitation a pris 6 années.

Mais cette inauguration était surtout l’occasion de célébrer le onzième anniversaire de l’attentat du 11 septembre.

A cette occasion, une gerbe de fleurs est déposée au pieds de la statue par le maire de Bordeaux, accompagné du consul des Etats Unis Joël Maybury, de la maire adjointe Nathalie Delattre et de plusieurs enfants des écoles voisines.

 Cette place, au carrefour des cours Saint louis (ancien cours Saint André) et cours Balguerie Stuttenberg (anciennement "chemin du roi"), s’est appelée au XVIII ème siècle « place Saint Louis », puis « Ci devant Louis », et place « du Bonnet Rouge », et enfin place « Picard ».

Cette place connut bien des vicissitudes :

> Un projet de construction d'une église St Louis des Chartrons, dont la première pierre est posée en 1759,  elle  ne verra finalement jamais le jour, le chantier sera limité aux fondations.

> Sur le terrain, devant cette église, en 1793 un arbre de la liberté sera planté.

Les années passent et les régimes aussi…

>En 1870 un nouvel arbre de la liberté sera érigé par, un tonnelier du quartier des Chartrons ce qui lui  valu d'être emprisonné. Ce symbole suscita la colère de certains bordelais et un matin on put trouver, accroché aux grilles, le pamphlet suivant :

     On a bien fait de prendre un chêne

     comme arbre de la Liberté   

     ses fruits pourront nourrir sans peine

     les citoyens qui l'on planté.

L’arbre de la Liberté restera, malgré tout, en place jusqu'en 1887, jusqu’à ce que l’année suivante la fontaine de la Statue de la Liberté « reprenne le flambeau »… hi hi hi 😊


Petit clin d’œil amusant, à 200m de là, au 15 du Cours Portal, la « dame de fer » (en résine😊)  de la Place Picard jette son regard froid au loin sur… un supermarché PICARD… ! Si si ce n’est pas une blague 😊 !!! Ce qui n’a absolument rien à voir avec le nom de la place en lui-même.

Il ne s’agit pas non plus du célèbre capitaine français « Jean-Luc PICARD » commandant du vaisseau l’USS Enterprise 😊

Vers 1740 la place est nommée Picard du nom d'un constructeur de vaisseaux, mais il s'agit de navires cette fois. Peu d'informations disponibles sur ce monsieur, juste 2 liens où il est noté comme constructeur vers 1793 et 1756 :

> http://bordeauxaquitainemarine.org/n-ch-list1.htm

> http://www.gauchemip.org/spip.php?article6422    &   http://bordeauxaquitainemarine.org/com_18.htm


ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES

Frédéric Auguste Bartholdi, auteur de la célèbre Statue de la Liberté (dont le titre exact est "La Liberté éclairant le monde", son visage austère serait inspiré de celui de Isabella Eugénie Boyer la femme de Merritt Singer, l'inventeur des célèbres machines à coudre), tenta d'inscrire son nom aussi à Bordeaux. La ville de Bordeaux décide en avril 1857, de faire réaliser une fontaine pour la place des Quinconces. Elle lance un concours dont le lauréat est un jeune sculpteur de 23 ans, Frédéric Bartholdi, qui présente une œuvre inspirée du bassin d'Apollon à Versailles, réalisé par Tuby. Bartholdi termine sa fontaine du "Char triomphal de la Garonne", et la fait réaliser en 1888 par la société Gaget & Gauthier, qui a travaillé avec lui sur la Statue de la Liberté. La fontaine est présentée à l'Exposition universelle de Paris de 1889, dans la galerie centrale. Mais Bordeaux stoppe tout, le prix est jugé trop cher. Par la suite, Bordeaux choisit un autre projet, qui ressemble beaucoup au projet de Bartholdi. Le maire de Lyon, Antoine Gailleton, est séduit par l'œuvre et décide de l'acheter. La fontaine est inaugurée le 22 septembre 1892 sur la place des Terreaux, aujourd'hui face au musée des beaux-arts, qui contient d'ailleurs une ébauche en terre cuite de la Statue de la Liberté. 😊

=> Donc résumons, sur la place centrale de Lyon, face à l’hôtel de Ville, se trouve le "Char triomphal de la Garonne"...hi hi hi... ou ... "GaRhône"... Voilà voilà...😊

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Rappelons que Gustave Eiffel (né "Bonickhausen"...Scrabble mot compte double 😊) est l'auteur de la structure métallique interne de la véritable Statue de la Liberté, et que ce même brave Gustave avait alors déjà œuvré bien avant à Bordeaux. En 1858, alors jeune ingénieur âgé de 26 ans, il assura la direction du chantier de la Passerelle de chemin de fer traversant la Garonne. Il fut l'auteur d'une étude : "Le fonçage par pression hydraulique des piles" concernant la nouvelle technique de fondation à l'air comprimé lors de l'exécution des piles tubulaires . Et c'est cette réussite qui vaudra à Eiffel une première reconnaissance dans le milieu de la construction métallique. Gustave Eiffel réutilisera cette technique en particulier en 1887 pour la construction de la tour Eiffel. Mais tout ça est une autre histoire... 😊

(NOTE: Pour être exact, la conception de la passerelle est l’œuvre de Mr Paul Régnauld).

La statue de la Liberté de la Place PIcard versa un temps la nuit dans le transformisme 😊 (voir ci-dessous), et interpella riverains et habitués de la place au petit matin : couverte d’une Burqua, déguisée en prisonnier de Guantanamo… Ou encore, victime d’un accident de la circulation, quelques jours après être apparue en ménagère à l’occasion de la Journée de la femme… Bref, elle a été l’objet d’installations éphémères. Le phénomène a commencé le 7 mars 2010. Ce jour là, la statue a commencé par interroger les passants au moyen d’une pancarte: "Ou est la liberté?"…

"Chaque semaine, je déguise la statue de la Liberté, tout au bout du cours Portal". Le maître d’œuvre de ces transformations, c’est Sébastien, un trentenaire récemment installé dans le quartier. Pourquoi cette initiative? Action poétique, esthétique, politique? Un peu tout à la fois, explique-t-il. "Alors sans dégradation, mais juste en collant, scotchant, habillant de façon temporaire.. je tente de poser une question sur la Liberté, vaste sujet. La nuit, loin des créations très design des galeries bordelaises, l’espace public peut devenir un lieu d’échange et de débat. C’est une proposition politique, au sens de l’organisation de la société. Ces petites Zones sont, le temps d’un déguisement, redevenues autonomes", retient Sébastien. Toutes ses actions sur "la statue de la liberté" sont archivées sur son blog :  http://nybxliberty.blogspot.com

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La statue de la liberté place Picard est l’une des nombreuses répliques de celle de New York. On ne compte plus les répliques de cette statue, voici un site qui vous listera les plus connues avec des photos: https://www.merveilles-du-monde.com/Statue-de-la-Liberte/Copies-de-la-statue-de-la-Liberte.php

Notre statue  bordelaise à une petite sœur jumelle dans la région à Soulac-sur-Mer 😊 (voir photos ci-dessous). Cette statue a été achetée en 1980 par la municipalité qui voulait marquer le fait que Lafayette s’était embarqué ici (ou du Verdon tout proche) vers l’Amérique (via l’Espagne). Et NON, rumeur fausse, ce n'est pas l'originale en bronze de Bordeaux que des cheminots auraient cachée! 😔 => https://www.fontesdart.org/une-statue-de-la-liberte-a-soulac-sur-mer-ou-comment-les-rumeurs-intoxiquent-le-web/

Parmi les statues enlevées pendant la seconde guerre mondiale, (dans le cadre de la récupération des métaux non ferreux) il y eu notamment aussi celle de celui qui avait justement inauguré la statue de la liberté de la place Picard...! La statue du président Sadi Carnot qui trônait initialement sur la place Jean JAURES (ex-place Richelieu) fut elle aussi déboulonnée...(Voir: www.bordeaux-qqoqccp/themes/statues-de-bordeaux/statue-sadi-carnot).

Les deux statues ont dû tristement se retrouver en tête à tête, avant d'être fondues...Triste sort... 😔

Une autre sculpture de fontaine bordelaise, la statue centrale "Burdigala" de la place Amédée LARRIEU (cliquer sur le lien pour la page dédiée à cette fontaine: ici ),  croisa aussi une réplique de la liberté d'Auguste Bartholdi lors de la 5ème exposition universelle de Paris de 1900 😊. Version d'un peu moins de 3 mètres de haut, commandée par Bartholdi lui-même en 1889, puis exposée en 1900 lors de L'Exposition universelle. La même année, le sculpteur exprime le désir que l’État l'achète, ainsi que d'autres modèles dont celui du Lion de Belfort, pour le musée du Luxembourg (le musée d'art moderne de l'époque). Comme aucune de ses œuvres ne figurait à cette époque au Luxembourg, Bartholdi s'engage à les céder contre le simple remboursement du prix de la fonte. La proposition est acceptée, sans que le musée ne leur trouve une place dans des salles déjà très pleines. La solution sera trouvée en 1905, après la mort de Bartholdi. La veuve du sculpteur propose de placer la Liberté à l'extérieur du musée, dans les jardins. Elle va y demeurer 115 ans, de 1906 à 2011, jusqu'à ce que le Sénat, propriétaire des jardins du Luxembourg, accepte généreusement de restituer l’œuvre au musée d'Orsay.😊 

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C'est étrange, j'ai comme l'impression d'avoir fait les mêmes mimiques que lui devant la vraie Statue à New-York, quel boute-en-train ce Juju !😊

NOTE: Si jamais (folie), il arrivait que vous soyez vous-même Mr Juppé derrière votre écran (ce serait déjà un truc de fada...) just for fun, laissez moi un mot: je vous offre un verre à la Halle des Chartrons et dans la foulée on refait ensemble la vraie photo place Picard, que je posterai ici à cet endroit bien évidemment! Et comme dirait un certain Nicolas S. "Et je m'y engage...personnellement... " 😊 (Autant dire que j'ai du temps devant moi 😊!!!)

Le résultat de mes recherches & synthèse des informations, de la construction des sections & mise en forme, et de la découverte des données d'illustrations/photos sur cette FONTAINE STATUE DE LA LIBERTÉ sont entièrement issus de mon travail personnel. Je cite mes sources ci-dessus 📜.

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> Création de la page & publication: 18 Mars 2018. Posté le même jour sous pseudo "Djé Karl" sur le groupe public Facebook Bordeaux Je Me Souviens: LIEN du post