FONTAINE WALLACE DE LA PLACE GEORGES DE PORTO-RICHE

> NATURE/CONSTRUCTION: Reproduction sur le moule originel.

> ÉTAT: Visible.

Coordonnées GPS: 44.84189, -0.57225.

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=> la CARTE:

A l'époque où Hugues Martin était Maire de la ville, en 2004 (?), les habitants ont obtenu la disparition du Parking de la Place Porto riche, afin qu'elle retrouve sa configuration initiale. Une reproduction de fontaine Wallace y a été installée, ainsi que des bancs (les bancs furent retirés par la suite à la demande d'Alain Juppé... Apparemment entre 2011 et 2013 selon google street view)...

Produites en fonte à l'origine par la fonderie Val d'Osne dans le nord-est de la France, les fontaines Wallace sont depuis fabriquées dans la même région par l’entreprise GHM à Sommevoire. Une reproduction contemporaine, sur le moule d'époque, coûte environ 25 000 euros.

Particularité : elle est dotée d’un mécanisme photo-électrique déclenchant automatiquement le jet d’eau quand on s’approche. On arrête pas le progrès...Néanmoins, là où une commande mécanique au pied suffisait, on a désormais H24 sur 365jrs/an, la consommation électrique permanente de 3 capteurs pour détecter la présence d'une main..

(Note: En ce 15 juillet, cette fontaine ne distribue pas d'eau, malgré ces 32°C ce jour...Pourquoi...? Peut-être pour la même raison qu'on a supprimé les bancs sur cette place, mais aussi supprimé les bancs et la fontaine Wallace de la petite place isolée Jacques Lemoine et coupé l'eau de celle de la Place Mitchel ? A Nice, on a vu que des fontaines ont été coupées pour éloigner les SDF... Ce qui va clairement à l'encontre de ce qu'avaient voulu Messieurs Osiris et Wallace... Triste société où l'on tente de gérer les problèmes des plus démunis, en essayant de supprimer les conséquences au lieu de traiter la cause d'origine..)

M'ENFIN !?


C'est à l'époque gallo-romaine que débute l'histoire du quartier, les murs d'enceinte de la ville la traversaient d'Est en Ouest. Au Moyen Âge la paroisse de Saint-Rémi connaît une activité commerciale florissante grâce au port tout proche. A cette même période on construit l'église. Le clocher date du 13e siècle et l'abside de la nef principale du 14e siècle. En s'approchant de la porte on peut lire "P. Picet, ouvrier des pauvres âmes a fait faire cette porte en l'an 1648". 

Le dynamisme des commerces du quartier côtoyait à l'époque le cimetière paroissial, situé à l'actuel emplacement de la place Porto-Riche. Au 16e siècle on reconstruit partiellement l'église et en 1765, le cimetière est désaffecté. Après la Révolution, l'église sert successivement d'entrepôt et de garage. En l'an 2000 elle retrouve une seconde vie en devenant un lieu culturel. 

C'est parce qu'il était né en 1849 non loin de là, au n° 6 rue de Pont-de-la-Mousque, que l'on donna à cette place le nom Georges de Porto-Riche. Cet auteur dramatique, grand officier de la Légion d'Honneur et administrateur de la Bibliothèque Mazarine, fut élu à l'Académie Française. 

La rue du Pont-de-la-Mousque s'appelait au Moyen Age rue Entre-Deux-Murs , allusion à la Porte-Entre-Deux-Murs qui se trouvait au bout de la rue, près de la place Saint-Rémi. La Mousque est une déformation du gascon Mosca, qui peut se traduire par mouche, à moins que ce nom ne soit dérivé du latin mucidus signifiant moisi et du gascon mostos, boueux. C'est donc une allusion aux fossés insalubres qui se trouvaient dans ce quartier. 

Pont rappelle qu'existait au Moyen Âge, un pont servant à franchir les fossés du Chapeau-Rouge. 

Sur cette place se trouvait jadis en 1897 au 4 place Georges de Porto Riche et au 20/22 rue du Pont de la Mousque: l'hôtel d'Aquitaine et de la Gironde (Lacrampe propriétaire- Moulis-Lacrampe). Et donc aussi un bar sur le côté...

Il porta ensuite le nom "Hôtel Porto Riche" dans les années 50 à 70...

Il fut un temps dans les années 50 à 90, où la rue du Pont de la Mousque était plus "animée", où des dames exerçaient soit disant "le plus vieux métier du monde et "proposaient leurs charmes"... L’hôtel a sans doute vu passer beaucoup de voyageurs/touristes, et sans doute aussi quelques bordelais sans sommeil... 😊

Aujourd'hui les silhouettes aux formes féminines sont des "manequins" mais leurs charmes ne font plus recette...(voir ci-contre)😊

Des restes de plaques de chaque côté de l'entrée de l'ancien hôtel, d'anciens lampadaires à gaz...

Le premier qui dit "lanterne rouge", il sort !!! 😊

On remarque sur la façade de l'ancien hôtel, un médaillon avec le profil d'un barbu chauve... Sur celui-ci on peut deviner une signature sous le cou "F. Taluet". Éventuellement du sculpteur français Ferdinand Taluet ?

On retrouve exactement le même médaillon à l'intersection de la rue Boudet et de la rue Ferrère (avec le nez qui coule noir et le crâne blanc😊). Ce dernier semble avoir été posé entre 2010 et 2013 (selon google street view)... Sur ce dernier on peut deviner une dédicace: "à mon ami ROBERT" ? MYSTÈRE !!!  😊

Il est de tradition que la célèbre Maison bordelaise de Liqueurs « Marie Brizard & Roger » a été fondée à Bordeaux, vers 1755, par Mlle Marie Brizard, sœur de Martial Brizard, s'associant avec Jean-Baptiste Roger qui a épousé, à la même époque, Anne Brizard, fille de Martial.

La première pièce, où il soit question de Marie Brizard comme fabricante ou commerçante de liqueurs, c'est un bail du 18 août 1762 (A D, Me Loche), par lequel « demoiselle Marie Brizard aînée fille majeure marchande liquoriste actuellement aux faux bourg des Chartrons rue pomme d'or » prend en location pour 7 ans, au sieur Denis, une maison au 32 de la rue du Pont de la Mousque, consistant en une grande Boutique un magasin » et un logement, au prix de 1 200 livres par an.

Jean-Baptiste Roger avait 31 ans et était déjà en rapports d'affaires avec les Brizard, car Martial lui avait donné une procuration, le 1 er juin 1761, pour encaisser des créances à Brest. Il demeurait aux Chartrons (comme Marie Brizard) et il achetait des marchandises à Bilbao.

Le 26 janvier 1763, la Jurade (c'est-à-dire l'Administration municipale) autorisait Marie Brizard à tenir boutique.

Les deux « marchands associés » deviennent propriétaires de leur atelier de distillation en août 1769 quand, après un jugement de la sénéchaussée de Guyenne saisissant les biens de leur propriétaire au profit de ses créanciers, ils peuvent acquérir l'immeuble, situé rue du Pont de la Mousque, paroisse Saint-Rémy, pour 25 000 livres.


Une ordonnance des Maire et Jurats, du 27 novembre 1789, ayant décidé que toutes les maisons de Bordeaux seraient numérotées, celle-ci a reçu le NUMÉRO 14 rue du Pont de la Mousque. Ce numéro a été changé en NUMÉRO 32 rue du Pont de la Mousque, par un premier remaniement, et en NUMÉRO 1 rue de la Maison Daurade par le dernier qui ait été effectué. Cette maison était à l'angle de la « Rue du Chapeau Rouge ». Elle a été expropriée, en 1864, au prix de 110 000 francs, pour élargir la rue du Chapeau-Rouge, dont le nom a été changé en celui de place Gabriel. Aussi, maintenant, la première maison de la rue du Pont-de-la-Mousque est-elle la maison suivante qui porte le numéro 3.

De cette maison, Marie Brizard & Roger s'est transporté au NUMÉRO 20 du cours du Chapeau-Rouge. On retrouve sur les ferronneries d'un balcon côté rue du Pont de la Mousque/Place de Porto-Riche, le monogramme des 2 lettres entrelacées "B" et "R" pour  B(rizzard) et R(oger)...(voir ci-après)

Puis, en 1854, pour cause d'agrandissement, rue des Faussets, tout près de l'ancienne boutique de Martial ; enfin, en 1874, pour nouvel agrandissement rue Fondaudège, numéro 130.

Marie Brizard est décédée à l'âge de 86 ans  et Jean Baptiste Roger est décédé à l'âge de 64 ans le 7 juin 1795, tous deux au 32 (ex-14) de la rue du Pont de la Mousque...

"bêêêêhhhh !!!"😊

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Extrait du blog des habitants de la Communauté Urbaine de Bordeaux et de Stéphane PUSATERI du vendredi, 12 octobre 2012 (source: Journal Sud-Ouest):

" Treize fonctionnaires et élus, étaient présents pour prendre une décision de bon sens que n'avait pas su prendre, depuis 1995, Alain JUPPE. Ainsi Michel DUCHENE et Michèle LARUE CHARLUS ont eu la vision et l'intelligence de faire leur notre projet. Les voitures disparurent, une fontaine Wallace fut installée, des bancs furent positionnés sur les deux longueurs de la place, des barrières sur les deux largeurs, et fin du fin, sous les caméras de TV7 et de France3 Bordeaux Métropole, la pissotière en inox, dont la vocation avait été détournée, fut enlevée par une grue.

=> Pissotière, dont les urines nauséabondes s'écoulaient sur les pavés de la place et qui pendant les fortes chaleurs embaumaient toute la place !

Il fallut quelques six mois encore pour faire disparaître un horodateur qui n'avait plus d'objet et un coffret électrique.

Arrière de l’hôtel Pick (CIC actuel), l’hôtel date de 1698-1703 mais il a été remanié en 1882. La porte semble dater de cette époque, les parties supérieures datent d’après l'époque Napoléonienne quand on a découvert l'art égyptien. La partie basse semble dater du début du 18eme siècle... 

Porte arrière de l’hôtel de Laubardemont: entrée annexe de 1607.

Le résultat de mes recherches & synthèse des informations, de la construction des sections & mise en forme, et de la découverte des données d'illustrations/photos sur LES FONTAINES WALLACE sont entièrement issus de mon travail personnel. Je cite mes sources ci-dessus 📜.

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> Création de la page & publication: 23 Juillet 2018. Posté le même jour sous pseudo "Djé Karl" sur le groupe public Facebook Bordeaux Je Me Souviens: LIEN du post