FONTAINES DE BACALAN
QUOI: FONTAINES DE BACALAN / Fontaines Place Buscaillet / "Fontaines Enfantines" / (anciennement "Centralité Bleue")
QUI: artiste néerlandaise (professeur à l’école Supérieure du Mans): Clémence Van Lunen, coréalisée avec Barbara Bauer et Bulbul, architectes: "La Nouvelle Agence", le fontainier de Léognan Stéphane Portelas pour la machinerie; Rob Ruimers pour les formes du bardage métallique des structures.
OÙ: Place Adolfe Buscaillet à BACALAN
QUAND: Début: Janvier 2017 – Inauguration jeudi 13 septembre 2018 19h30.
COMMENT:
> NATURE/CONSTRUCTION: En céramique "contemporaine".
> ÉTAT: Toujours en eaux.
COMBIEN: 1 Fontaine disparue et 2 exemplaires reconstruits: "Grande Fontaine" & "Fontaine à boire". coût de 261.062,08 € HORS TAXES !!!
POURQUOI: (Dans le cadre de la commande artistique Garonne lancée en 2013) Initié par Bordeaux Métropole avec le soutien du ministère de la Culture, le remplacement de l'ancienne fontaine vise à accompagner le réaménagement de cet espace public, mais aussi à contribuer au "retour de la convivialité" sur cette place, convertie en "véritable cœur du quartier". (œuvres faisant référence à l'histoire de la faïencerie Vieillard dans le quartier)...
CONTEXTE
La place n’a pris forme véritablement que dans l’entre deux guerres quand la municipalité y a implanté des bains-douches, une crèche et un dispensaire faisant parti du projet social du maire Adrien Marquet. Ce programme social allait de pair avec une qualité esthétique recherchée par l’architecte Pierre Ferret. L’ensemble en béton armé fut achevé en 1937 et inauguré la même année et dès 1926, le lieu avait été dénommé Auguste Adolphe Buscaillet (1864-1920: conseiller municipal en 1900 dans l’équipe du docteur Paul-Louis Lande, devenu conseiller général avec l’étiquette "socialiste révolutionnaire" et il sera réélu jusqu’en 1919. Mécanicien puis inscrit maritime, il arrive à Bordeaux en 1899 et y tient commerce de vin jusqu’à la fin de sa vie, il est connu comme un grand défenseur de la classe ouvrière au ton bourru mais cordial)...
- FONTAINE D' "ORIGINE" DE LA PLACE BUSCAILLET
Soucieux de poursuivre sa politique sociale d’amélioration de l’éducation et de l’hygiène dans le quartier périphérique et déshérité de Bacalan, le maire Adrien Marquet sollicita en 1930 l’architecte Pierre Ferret pour la construction, place Adolphe-Buscaillet. Conformément aux vœux du maire qui souhaitait « un tout harmonieux » gai et aéré, Ferret étudia l’implantation au fond de la place de deux pavillons séparés par un théâtre de verdure / jardin d’enfants, en son centre. (jardin planté de quelques cyprès et qui voit érigé en son milieu un « phare »/une « fontaine »).
La place Buscaillet fut entièrement rénovée en l'an 2000. Une habitante du quartier confiait alors début 2001 au journal Sud-Ouest: "En fait, avant les travaux, ce n'était pas une place mais plutôt un parc. Des voitures stationnaient sur la place, des voyous y rôdaient si bien que l'on n'osait même pas le traverser de nuit. C'était un endroit beaucoup plus fermé et sombre."
La fontaine centrale (installée dans les années 1990), nommée "centralité bleue" par l'architecte, les espaces verts, les allées, les nombreux lampadaires ainsi que l'espace de jeu consacré aux enfants avaient pris le pas sur « la forêt » qui faisait office de place avant...
Le bassin encaissé rappelait les bassins des thermes, sur lequel se trouvait une colonne faïencée d'où ruisselait une eau abondante. Au Pied de cette fontaine quatre queues de carpe partaient en perspective des quatre allées.
Cependant, dans le même article le journal rajoutait: " Si ce changement semble susciter une certaine adhésion, certains regrettent déjà les premières dégradations : « Des lumières ont été cassées, et la fontaine ne fonctionne déjà presque plus. En fait. maintenant, il faudrait un gardien pour surveiller tout ça. J'ai l'impression que c'est vide. La place semble désincarnée, comme non finie. »...
.
Sur la place Buscaillet, il y avait donc déjà ce bassin et cette fontaine malheureusement inutilisée. Elle n’avait jamais vraiment fonctionné, à cause d’une erreur de conception. En fait il y avait trop d’eau de ruissellement qui noyait régulièrement les installations de pompage.
LES 2 NOUVELLES FONTAINES: CONTEXTE
Bordeaux Métropole a enclenché voilà cinq ans « Garonne », commande artistique autour du fleuve qui a déjà inspiré Simohammed Fettaka (le film « Une vie mineure »), mais aussi Suzanne Treister pour son triptyque autour des progrès technologiques ; son « Vaisseau spatial » installé en juin sur le premier des Bassins à flot a fait beaucoup parler de lui.
Commande Artistique "Garonne": Dans sa volonté de construire la métropole européenne à haute qualité de vie, Bordeaux Métropole développe un important programme de commande d’œuvres d’art contemporain. Lancé en 2002 avec la construction du tramway, il prend le fleuve Garonne comme fil directeur. Il y a 30 projets, définis par un comité de pilotage chargé du programme artistique, des choix des lieux, de la nature des interventions et la désignation des artistes. Ce comité est constitué des maires et chargés de la culture, des directeurs de centre d’art contemporain, Centre Pompidou, Carré d’art de Nîmes, du conseiller pour les arts plastiques de la Direction des affaires culturelles Nouvelle Aquitaine et d’une curatrice, pour conceptualiser les expositions...
Invitée à rejoindre le programme de cette commande artistique Garonne initié par Bordeaux Métropole avec le soutien du ministère de la Culture, l’artiste Clémence van Lunen a réalisé des sculptures-fontaines. La remise en eau de la place Adolphe Buscaillet à Bordeaux via l’implantation d’une œuvre vise à accompagner le réaménagement de cet espace public, mais aussi à contribuer au retour de la convivialité sur cette place, convertie en véritable cœur du quartier.
Le budget global de cette commande ne devait initialement pas excéder 150 000€, comprenant la rémunération de l’artiste, mais également le travail du terrain, du béton et la fontainerie.
Beaucoup de questions et de contestations ont alors émergé ! Outre les désaccords artistiques, le principal différend a été le fait que les habitants n’ont pas été concertés sur ce point majeur. En effet, le choix de l’artiste s’est fait uniquement en interne, par le service culturel de Bordeaux Métropole. Il a été souligné le fait que l’on aurait pu faire appel à un artiste bordelais, voire bacalanais ! “ Clémence van Lunen s’est fait huer, quand elle est venue présenter le prototype des fontaines aux résidents.” raconte Aurélie. “ Ils étaient déçus et cela n’était pas à leur goût. Le point positif c’est que maintenant les enfants peuvent boire, directement à la fontaine d’eau potable après s’être amusés...”
ORIGINE & INSPIRATION:
Clémence van Lunen: " J’étais venue il y a quelques années dans ce musée des arts-décoratifs que j’adore, et j’avais vu la collection Vieillard. En travaillant sur la Place Buscaillet, je me suis rendue compte que j’étais à deux rues du lieu où se situait l’entreprise Vieillard, à Bacalan, rue de la Faïencerie. Comme je connaissais les pièces du musée et je voyais qu’il y avait une très grande fantaisie, notamment dans les pièces destinées à l’exposition universelle, des pièces monumentales, je me suis dit qu’il n’y avait pas de limite à la fantaisie pour les fontaines de Bacalan. La place Buscaillet manquant un peu de gaité, j’ai voulu apporter de la couleur, avec l’idée de ces 3 couleurs primaires un peu enfantines. J’ai voulu faire chanter les couleurs les unes par rapport aux autres. J’ai simplifié la lecture en choisissant une couleur par élément. Le rose et le jaune sont craquelés, c’est un effet que j’ai recherché, pour rappeler le carrelage cassé à la main et re-assemblé du bassin. J’ai voulu reproduire cette idée avec les émaux. Je cherche avec mes sculptures, à donner une note d’humour, à faire sourire. Je ne cherche pas forcément de beaux émaux."
Son inauguration a eu lieu le 13 septembre 2018 et s’accompagne d’une exposition consacrée à l’artiste au musée des Arts décoratifs et du Design à Bordeaux, visible jusqu’au 4 novembre 2018.
DESCRIPTION PAR L'ARTISTE
" J’ai conçu deux sculptures-fontaines afin de permettre à l’eau de ruisseler, rebondir, gicler, déborder, clapoter, gazouiller, scintiller, briller mais aussi désaltérer. La grande fontaine se compose d’une très grosse cruche et d’un empilement improbable de socles, vases et fleurs en grès partiellement émaillées de couleurs bonbon: rose, jaune, vert et bleu. Une seconde fontaine telle une fleur tenant une vasque dans sa tête, également en grès émaillé, distribue de l’eau potable aux enfants par la bouche d’un singe niché en son socle. Trois tonnes de terre ont été nécessaires pour me permettre de modeler cet ensemble de plus de quatre mètres de hauteur dont les éléments ont ensuite été cuits à 1260 degrés dans d’énormes fours à céramique. L’instabilité et la fantaisie que j’ai recherchées dans la composition ont nécessité, pour en garantir la faisabilité et notamment la structure métal interne, les compétences de bureaux d’études, d’architectes, d’ingénieurs, d’entreprises diverses, de sculpteurs ferronniers ainsi que tout l’art d’un fontainier passionné. J’ai utilisé librement le thème très ancien du « vase jaillissant », symbole de fertilité qui nous vient de Mésopotamie ; ce thème est repris dans de nombreuses fontaines dont celle des trois grâces de la place de la Bourse à Bordeaux. J’ai tenté avec jubilation, - hardiment - comme disent les wallons, d’apporter de la joie place Adolphe Buscaillet, d’en faire un petit paradis, qui ne peut se concevoir sans eau, sans fleurs et je le crois, pas non plus sans une pointe d’humour. "
> " GRANDE FONTAINE "
> " FONTAINE À BOIRE "
RÉALISATION
INSTALLATION
INAUGURATION
Michel Duchêne Vice-président de Bordeaux métropole en charge des grands projets d’aménagement urbains était aux côtés d’Alain Juppé, maire de Bordeaux, de Pierre de Gaétan Njikam-Mouliom maire de quartier ainsi que la créatrice de l’oeuvre Clémence Van Lunen qui a présenté et détaillé son œuvre co-réalisée avec Barbara Bauer et Bulbul pour remplacer l’ancienne fontaine hors service depuis 20 ans. Alain Juppé a souligné le "nationalisme bacalanais très vivant" après avoir précisé "Bacalan dans Bordeaux" et "Bacalan avec Bordeaux". Dans son discours, il a évoqué le clin d’œil qui était fait à travers cette fontaine à la faïencerie Vieillard auquel il est sensible et il a détaillé les futurs aménagements de la place Buscaillet.
Michel Cessateur, fontainier historique de la ville et connaisseur de l’histoire aquatique de Bordeaux, avait été logiquement sollicité, « Sacré truc, quand même », souffle en souriant le retraité devant la grue qui soulève le premier élément des « Fontaines de Bacalan ».
POLÉMIQUE: VERSION BAC PHILO:"Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle?"/"L'Art doit-il être beau?"/"A quoi bon expliquer une œuvre d’art?"
=> QUELQUES RÉACTIONS PRISES SUR FACEBOOK:
M'ENFIN !?
ANECDOTES ET INFORMATIONS ANNEXES
" FAÏENC-AILLES" DE LA TERRE ET DE L’ÉMAIL " 😊
Dès le milieu du 18e siècle, les fabriques de faïence européennes, concurrencées par les manufactures de porcelaine, se livrent à de nombreuses expérimentations pour imiter la finesse, la gamme colorée des décors et la qualité des pâtes de la porcelaine.
Des fabricants anglais, mettent au point une nouvelle céramique, une faïence fine dont la pâte est blanche, homogène, fine et opaque. Un céramiste, Pierre-Honoré Boudon de Saint-Amans (1774-1858) découvre ces innovations en Angleterre. C'est sous son égide que va débuter dès 1830 la fabrication de faïences fines à Bordeaux. Elle durera près de 65 ans, jusqu'en 1895, en présentant une belle continuité de production à travers les trois manufactures successives :
> la manufacture de Lahens et Rateau (1830-1832),
> la manufacture de David Johnston (1834-1845)
> la manufacture de Jules Vieillard et de ses successeurs (1845-1895).
La manufacture de "faïences anglaises" est alors aménagée dans d'anciens moulins à Bacalan.
LARDONS ET GRAVONS !!!...euh...non.. GARDONS ET LAVONS !!! 😊
=> Crèche et bains-douches à Bacalan (Bordeaux Bacalan) - Art Deco - 1930 et 1937
Ces bâtiments, construits en béton armé, à l’architecture art-déco, qui comprenaient à l’origine une crèche, un dispensaire et des bains-douches, sont assez inattendus dans le quartier Bacalan. Ils ont été dessinés en 1930 par l’architecte bordelais Pierre Ferret, à la demande du maire Adrien Marquet pour les populations industrieuses. Ils accueillent aujourd’hui des activités sportives et des salles de réunion. La place Buscaillet a donc été rénovée en 2018 avec l’installation de deux fontaines en grès réalisées par Clémence van Lunen...
Dans les années 1930, les quartiers populaires souffrent bien souvent de l’absence de structures sanitaires et sociales. La politique sociale de la municipalité s’incarne alors dans la construction d’édifices tels que les bains-douches où les habitants des logements populaires dépourvus du « confort moderne » peuvent librement accéder.
C'est à l'architecte Pierre Ferret que fut confié la construction des Bains-Douches. Chargé du projet en 1930, il construisit deux pavillons parallèles séparés par un jardin d'enfants (vers la rue de New York) :
> L'un, destiné à recevoir une crèche et un dispensaire, était pourvu de deux façades (la première donnant rue Charlevoix-de-Villers et la seconde sur la place) et donc de deux entrées distinctes.
> L'autre pavillon était réservé aux Bains-Douches proprement dits.
À six reprises, Pierre Ferret se heurte au refus du comité qui lui impose de construire des bâtiments au « caractère moderne nettement affirmé afin de les situer dans le temps ». Par la justesse de ses proportions, l’harmonie de ses lignes et la sobriété du décor, l’ensemble architectural de la place Adolphe-Buscaillet répond à l’idéal de modernisme mesuré caractéristique de l’architecture municipale bordelaise des années 1930...
Ces anciens Bains-Douches sont inscrits au label « Patrimoine du XXe siècle » depuis 2007, label officiel français créé en 1999 par le ministère de la Culture pour être décerné à des réalisations architecturales et urbanistiques appartenant au patrimoine culturel du XXe siècle et considérées comme remarquables. Conséquences du label : contrairement à l’inscription ou au classement aux monuments historiques par exemple, il n’en résulte pas de mesure de protection ou de contraintes particulières, il s’agit simplement d’une mise en lumière des productions labellisées, par diverses mesures de promotion telles que l’apposition d’une plaque informative sur l’édifice, des publications, des expositions, ou l’inscription dans la base Mérimée.
=> Ces bâtiments sont ainsi restés "dans leur jus" et n'ont pas bénéficié de la rénovation de la place...
" RECYCLAGE URBAIN " 😊
Avec un œil attentif, on pourra noter que la municipalité avait sans doute moins d'argent (une fois les 261.062,08 € HT déboursés pour cette œuvre d'art fontaine) et a finalement repeint une ancienne plaque de la rue "ROBERT CAUMONT" de Bordeaux Lac...
Sous la nouvelle inscription on devine aisément l'ancienne dénomination de la plaque en dessous...
Décidément, ça coûte cher l' "Art-Content-Pour-Rien" ...
PLACE "BU-SKATE-YEEEAAAHHHH" 😊
L’œuvre de Raphaël Zarka avait suscité l’intérêt des riverains. Aujourd’hui détruit, le vrai-faux skate-parc dans l'enceinte de la place de la fontaine était facteur d’engouement.
Les œuvres parsemées aux quatre coins de Bordeaux dans le cadre d’Evento – la biennale d’art contemporain dont la première édition s’est tenue du 9 au 18 octobre 2009 – étaient éphémères. Comprendre qu’elles n’étaient pas faites pour rester en place.
Dans ce cadre, l’artiste Raphaël Zarka, en collaboration avec le cabinet d’architectes marseillais Constructo, a customisé l’espace urbain en cinq endroits de la ville. Des sculptures en béton ont ainsi été intégrées au paysage. Objectif : dynamiser la place publique. Certes, tout le monde savait que ces œuvres étaient sans lendemain. Il n’en reste pas moins que pour plusieurs habitants du quartier de Bacalan, la sculpture réalisée place Adolphe Buscaillet manque déjà. Et pour cause. Six tonnes de bétons, près d’une semaine pour sa construction et quatre jours pour sa destruction. Au-delà de son caractère imposant, la pièce était surtout facteur de lien social. Plusieurs adeptes de la glisse et de nombreux riverains regrettent sa disparition, qu’une pétition lancée le jour-même de l’installation du spot n’a pas réussi à empêcher.
COMME DANS UNE MAISON, C'EST PARFOIS LES "WAWA" QUE L'ON REFAIT EN DERNIER...😊
C'est vrai que les pissotières ça aidait pas vraiment les femmes ni les handicapés... Fini le sexisme matériel, désormais tout le monde a accès au trône !!! Et ouf, sans courant-d'air, car "Winter is coming" :-P
FONTAINE "COULEUR PANURGE" 😊
Aurait-on "peinturluré" les moutons sur la place avec les couleurs de la fontaine ? 😊 Ou peut-être s'y sont'ils frottés alors que la peinture n'était pas fraîche ? 😊
" QUI A DIT : IL MANQUE UNE LUMIÈRE ROUGE AU CAMPING-CAR" ? 😊
Apparemment il fut un temps où la place servait parfois aussi d'aire de parking pour camping-car...
" MAIS... POURQUOI !? "😊
4 Poteaux... Des vestiges de piloris pour les Dalton? 😊
Selfie à "New-York" pas cher 😊
"PUBLICITÉS SUCCESSIVES RÉVÉLATRICES SUR UN MÊME PANNEAU, PROCESS DE TRANSFORMATION INDUSTRIELLE ? " 😊
=> Espérons que FINDUS ne soit pas au bout de la chaîne, sinon les animaux de la ferme feront des plats "exotiques"...
" TOURNANT DÉCISIF POUR LE DERNIER CAFÉ DU COIN " 😊
Malheureusement, on peut voir que le dernier bar qui jouxtait le théâtre du Pont Tournant a fermé il y a quelques années...
" L'ART-CONTENT-POUR-RIEN " 😊
- Sources:
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> Création de la page & publication: 22 Décembre 2019. Posté le même jour sous pseudo "Djé Karl" sur le groupe public Facebook Bordeaux Je Me Souviens: LIEN du post